Au fil du temps ...

MICHEL LAGUEYRIE a trouvé un parapluie de berger Corse sur le trottoir de la rue du puits de l’Hermite à Paris, dans les années 70, en face du café théâtre « LA VIEILLE GRILLE ».
Il est entré et a joué avec ce pébroc, son premier spectacle intitulé :
L’été le conduit au FESTIVAL D’AVIGNON, sans parapluie, mais avec Eve GRILIQUEZ et son spectacle sur RAYMOND QUENEAU : « OMAJAKENO ».

De retour à Paris, il pleut. Il s’abrite donc au NOUVEAU CARRE SYLVIA MONFORT, toujours avec QUEDEAU… Non, QUENEAU !

Le printemps revient, mais l’eau lui manque. Il provoque un raz de marée qui dure un an, au THEATRE DES 400 COUPS, avec : « LA BALEINE BLANCHE RIT JAUNE ».

Mais déjà, c’est la pluie d’automne et le vent qui le poussent au THEATRE DE LA GAITE MONTPARNASSE, sur son : « ROULEUR » que met en scène, JEAN-PAUL ROLIN. Il va bien rouler, trois bonnes années sur les routes de France, Belgique, Suisse et au Quebec, repassant, à la saison des pluies par le CAFE DE LA GARE .

Profitant d’une éclaircie, PHILIPPE BOUVARD lui propose de bronzer sous les projecteurs du THEATRE DE BOUVARD. Il attrape de jolis coups de soleil !

Il se moque des averses de janvier et pour montrer son teint hâlé, il passe à l’OLYMPIA faire des U.V. dans son spectacle « VOYEUR » qu’il prolongera au THEATRE MARIGNY.

Plutôt que d’écouter la météo à la radio, il entre à EUROPE 1, tous les dimanches matins dans son émission : « LE SYNDRÔME DE MA SŒUR QUAND LA CARAVANE PASSE », avec ROBERT WILLAR.

En sortant, rue François Premier, il échange son parapluie contre un coin de paradis : « SEUL EN CHAINE », au CAFE DE LA GARE.

Dès que son bronzage pâli, il retourne sous les sunlights des chaînes de télé, chez NAVARO, CORDIER, PJ, MAIGRET ou le R.I.S.

Pour échapper à la pluie rien ne vaut une bonne séance de cinéma, COLINE SERREAU l’accueille dans : « LA BELLE VERTE » et dans « CHAOS ».

Mariages pluvieux, « MARIAGES » heureux ! C’est ce que lui promet VALERIE GUIGNABODET.

En regardant les nuages qui passent, il « DIALOGUE AVEC MON JARDINIER » de JEAN BECKER, puis il console ISABELLE MERGAULT : « ENFIN VEUVE ! »

Profitant d’un rayon de soleil sur le THEATRE DE LA PORTE SAINT-MARTIN, BENNO BESSON et COLINE SERREAU l’entraînent à la chasse au : « LAPIN, LAPIN », deux ans durant.

C’est sur le trottoir du boulevard Montmartre à Paris, qu’il trouve un chapeau de magicien avec PHILIPPE FERRAN dedans. Ils entrent tous les deux en face, au THEATRE GREVIN et écrivent une comédie : « PAR LES TEMPS QUI COURENT ».

A force de courir, il change de quartier et ALAIN SACHS lui passe : « UN FIL A LA PATTE » au THEATRE DE PARIS, tout un été ensoleillé.

Mais à nouveau, septembre est sous la pluie et ça tombe bien pour : « LES DEUX CANARDS », qui s’ébrouent au THEATRE ANTOINE mis en « Seine » par ALAIN SACHS.

La solitude manque à MICHEL LAGUEYRIE en ce début d’année 2009.

Il reprend sa souris en main et fait défiler sur l’écran de son ordi, ses rêves d’enfant des années 60, en banlieue parisienne, à l’étroit dans 2 pièces cuisines, coincé entre une famille aimante et le Théâtre adoré…
« TOUT PETIT VU DU CIEL », c’est le titre de son nouveau spectacle et c’est au PETIT THEATRE DE PARIS que le soleil va se lever.